Guy VIVIER
Argenteuil - Calais
96, rue de calais - 95100 Argenteuil
Parution le 04/09/2020
Hommage à Guy VIVIER
né le 30/01/1942 décédé le 25/08/2020 à l’âge de 78 ans
Guy,
Il fut un mari, un père, un ami.
Je ne sais parler qu’avec des banalités, mais Guy n’était pas un homme banal.
Dès son enfance la vie ne lui fit pas de cadeau, il résista à là maladie, et décida de se battre, de gagner, de réussir. Travailleur acharné, artiste confirmé.
Convaincu, il se voulait convaincant : « Quand on veut, on peut. » C’était un professeur, un enseignant.
Ce musicien Auteur, Compositeur, Arrangeur hors pair a consacré la majeure partie de sa vie à la musique. Qu’elle soit classique, noble ou populaire, il savait la comprendre, lui donner mille fidèles interprétations. Il s’imprégnait des musiques du monde entier, les analysait et composait, dans le respect du pays d’origine, sans plagiat, pour la beauté et la diversité.
Des cinq continents il aimait connaître l’histoire, les arts, les religions, les musiques et souvent le bon vin.
Il me disait que tout est question de sensibilité. Accordéoniste, (l’accordéon son premier instrument) pianiste (toutes ses compositions étaient écrites au piano puis adaptées à chaque instrument), organiste, guitariste exigeant, il a donné toutes les expressions à ces instruments. Des milliers de compositions qu’il n’aura pas eu le temps de toutes les déclarer à la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique.
Il à voulu comprendre, savoir et si possible communiquer ce savoir.
Sans sensibilité nous ne pouvons percevoir et progresser.
Il aimait la philosophie.
Il aimait la poésie, la contrepèterie ; il a écrit des centaines de poèmes.
Il aimait partager ses connaissances en œnologie et faire déguster un bon cru.
Il aimait l’astrologie en laquelle il avait une grande confiance.
Pour toute chose il avait besoin de la recherche de la vérité ; pourtant il pouvait douter de ses propres possibilités. Mais jamais il n’abandonnait. Il était certain d’avoir touché à la spiritualité, au ressenti et aux émotions fortes, souvent inhabituelles. Il me disait, il y a quelques jours (le 19 août, sur le parking de l’hôpital d’Argenteuil) dans notre dernier échange par téléphone que tout est écrit dans le Nouveau Testament,
L’étude, la réflexion, le travail, la résistance physique dont il était capable, laissaient penser qu’il avait la chance du don du destin. Cette vie exceptionnelle lui ouvrait les accès aux connaissances.
Parfois autoritaire, un peu énervant, il savait se montrer compréhensif, tolérant. Mais son sens critique était fort, parfois excessif. Il le savait, en jouait et pour les grands sujets ne lâchait rien.
Toutes ces capacités le confortaient dans la certitude d’achever son œuvre. L’énorme travail d’écriture décidé et repoussé depuis des années – il m’en parlait déjà depuis une quinzaine d’années – enfin abouti, son corps l’a trahi.
La résistance à la souffrance, dont il faisait l’éloge, et qu’il avait eue jusqu’alors, lâchait. Le péril que la maladie dévoilait faisait la différence : il n’avait plus de chance de gagner le combat, d’éviter la redoutable déchéance, intolérable à ses yeux. Dépendant de Christiane son épouse, Frédéric son fils, et autres proches auxquels la maladie imposait aussi des souffrances, il a voulu une dernière fois garder le contrôle.
Je n’encourage pas son geste, mais oh combien je le comprends.
Personne ne peut juger, tout le monde peut essayer de comprendre.
L’amitié est à la base de tout. Il se disait mon ami jusqu’à la mort.
Adieu ou au revoir, pour moi son ami depuis 25 ans ce sera l’amitié au-delà de sa mort. Il sera encore là au travers des beaux souvenirs d’échanges, de discussions, de questions/réponses. Encore et toujours de la musique. sans fin.
Bernard Rousseau, un de ses élèves….parmi tant d’autres.
26 août 2020
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